• Meurs un autre jour (2002)

     

    James Bond est en Corée du Nord suite à une enquête sur des diamants de contrebande. Une taupe au MI6 le trahi et l'espion est découvert. Capturé, puis torturé, il est finalement relâché lors d'un échange 14 mois plus tard. Abandonné par le MI6, il mène son enquête en solo en commençant par Cuba. Il y retrouve Zao, la personne avec qui il a été échangé. Le coréen s'enfuit alors que l'espion espérait l'interroger pour découvrir qui l'a trahi. Bond récupère des diamants que Zao a laissé derrière lui. De retour en Grande Bretagne, M lui rend son matricule de 007. Les diamants proviennent de la mine de Gustav Graves en Islande. M l'envoie là bas sans plus attendre, soupçonnant Graves de se servir de sa mine comme d'une couverture pour écouler des diamants de contrebande. Sur les lieux, l'espion anglais retrouve Jinx, un agent de la NSA qu'il a croisé à Cuba. Tous deux sont sur la même affaire, mais qu'ils prennent par un bout différent. Jinx doit éliminer Zao alors que Bond veut résoudre cette affaire de diamants, mais aussi et surtout se venger de celui qui l'a trahi.

     

    Titre original: Die another day

    Réalisation: Lee Tamahori

    Production: Michael G. Wilson et Barbara Boccoli

    Scénario: Neal Purvis et Robert Wade

    Photographie : David Tattersall BSC

    Montage: Christian Wagner

    Décor: Peter Lamont

    Musique: David Arnold

     

    Première mondiale : Grande Bretagne, 18 novembre 2002

    Sortie Française : 20 novembre 2002

    Durée : 133 min

     

    Budget : 142 millions de dollars

    Box-office : 425 millions de dollars

     

     

    Casting :

     

    Pierce Brosnan: James Bond

    <st1:place><st1:city>Halle</st1:city> <st1:state>Berry</st1:state></st1:place>: Jinx

    Tobey Stephen: Gustav Graves

    Rosamund Pike: Miranda Frost

    Rick Yune: Zao

    Will Yun Lee: Colonel Moon

    Kenneth Tsang: Général Moon

    <st1:city><st1:place>Lawrence</st1:place></st1:city> Makoare: Mr. Kil

    Judi Dench: M

    John Cleese: Q

    Colin Salmon: Charles Robinson

    Michael Madsen: Falco

    Samantha Bond: Miss Moneypenny

     

     

    L'avis du site :

     

    ‘LE QUARANTIEME ANNIVERSAIRE’

     

    Bond a passé le nouveau millénaire avec succès. C’est la série la plus longue de l’histoire du cinéma. La sortie du 20ème Bond fêtera les 40 ans de la série ! Jamais il n’y aura eut aussi importante Bondmania depuis Opération Tonnerre. Ce film marque le retour d’Aston Martin, pour le plus grand plaisir de tous les fans. Les habituels sont encore une fois là avec John Cleese reprenant le flambeau de Desmond Llewelyn. Des acteurs peu connus, mais talentueux, se joignent au film pour des rôles très importants. Enormément d’objets de collection seront en vente à l’occasion de la sortie du film et ce sera le retour de Bond dans les studios Pinewood, là où se trouve le fameux plateau 007. Le titre du film a été choisi très tardivement, le nom ‘Bond 20’ apparaissait à la conférence de presse le temps d’en trouver un valable. Il fut alors dévoilé quelques temps plus tard : Meurs un autre jour.

     

    La première surprise du film : la balle tirée par Bond apparaît pour la première fois dans le gun barrel, percutant le public avant que le sang ne se mette à couler sur l’écran. Saisissant ! C’est donc ainsi que débute l’habituel prégénérique, sauf que celui-ci est peut être le meilleur de la série. Se déroulant en Corée du Nord, l’atmosphère qui y règne rappelle la Guerre Froide. Bond est trahi et sa mission est compromise. Son ennemi s’enfuit et une impressionnante poursuite en hovercraft s’ensuit au beau milieu d’un champ de mines. Non seulement la poursuite est originale, mais le spectacle est aussi tout simplement bluffant ! Et ce n’est pas tout puisqu’au final, Bond est arrêté puis torturé. Ainsi débute le générique résumant 14 mois de torture. La musique techno-pop chantée par Madonna est plutôt avant-gardiste pour la série mais elle est très entraînante. Puis, Bond va être libéré de sa prison nord-coréenne, complètement détruit, fatigué, mais toujours cynique. Si le maquillage est très réussi, montrant un 007 comme on ne l’avait jamais vu : Barbu, cheveux longs, vêtements sales et déchirés, Pierce Brosnan impressionne toujours autant et nous surprend encore une fois dans cette séquence où il incarne très bien l’agent abandonné par ses supérieurs.

     

    Si Bond a été trahi, capturé et abandonné, il a aussi perdu son statu de ‘00’. Judi Dench est fidèle à elle-même et sait mieux jouer que quiconque les supérieurs froids et distants. Hors-la-loi, Bond s’échappe pour retrouver la personne qui l’a trahi, et on ressent une certaine tension sur toute la première heure de film. La séquence à Cuba est une merveille et rappelle les Bond passés par son côté assez rétro. C’est également le moment de voir apparaître Jinx sortant de l’eau, sorte de clin d’œil à Ursula Andress et son personnage d’Honey Rider dans le premier James Bond, Dr. No. Car ce vingtième opus est l’occasion de faire des clins d’oeils aux films passés, histoire de fêter les 40 ans de la série. Jouée avec malice par Halle Berry, Jinx s’avère être un agent de la CIA. Mais l’action reprend de plus belle. Toute la séquence de la clinique à Cuba est une merveille. Zao, joué par l’athlétique Rick Yune, défiguré par la thérapie, est digne des seconds couteaux atypiques des précédents films. N’oublions pas non plus le combat à l’épée entre Bond et son nouvel ennemi, l’ignoble Gustav Graves. D’abord amical, le combat finira en une sorte de règlement de compte violent et épique. Si Tobey Stephens, le jeune interprète du méchant est remarquable, Rosamund Pike, jouant l’agent Miranda Frost, ne l’est pas moins. Son dégoût pour les méthodes de 007 amuse d’ailleurs M. Autre clin d’œil au film, la séquence dans le labo de Q rempli des gadgets des précédents films. John Cleese, digne successeur de Desmond Llewelyn, s’assure à ce que Bond s’en tienne à distance lors de joutes verbales jouissives.

     

    Si Bond est par la suite réhabilité par M, c’est pour mieux l’envoyer en Islande avec sa nouvelle Aston Martin V12 Vanquish. Là bas, le richissime Gustav Graves organise une fête dans son magnifique palais de glace en Islande, l’un des meilleurs décors de la série. La scène où Bond découvre la véritable identité de Graves et leur confrontation dans son bureau de verre est excellente. Et la fuite de 007 est surprenante et bien pensé : il détruit le sol de verre pour s’échapper. Joli ! De même que le combat entre Bond et Mister Kil entre les lasers. La course poursuite entre l’Aston Martin de Bond et la Jaguar XKR de Zao sur le lac gelé est stupéfiante et constitue le clou du spectacle, après l’impressionnante scène du dragster poursuivi par le laser Icare.

     

    Cependant, en dépit de toutes ces louanges, le film comporte un défaut : La scène de la vague géante clôturant la fuite en dragster est un peu exagérée. Le fait que Bond puisse y faire du surf avec des morceaux du dragster fait penser à un raccourci scénaristique regrettable. De plus les images de synthèses ne sont pas là pour arranger les choses. Mais ce sera bien la seule critique à retenir, si l’on omet le fait que l’Aston Martin est capable de devenir invisible. Heureusement, ce gadget est utilisé de manière intelligente lors du film, si bien qu’on en oublie le fait qu’il soit improbable. Pour le reste, Meurs un autre jour est un incontournable, même si aujourd’hui il est étrangement snobé par des amateurs hypocrites se croyant fan de Bond. Quoiqu’on en dise, cet épisode est l’un des plus spectaculaires de la série. 


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  • Skyfall affiche

    Skyfall (2012)

    Alors qu'il était en mission pour récupérer un disque dur contenant les noms d'agents infiltrés dans des organisations terroristes dans le monde entier, James Bond est accidentellement tué. Mais un malheur n'arrivant jamais seul, les services secrets de sa majesté sont attaqués par une puissance inconnue. Le QG du MI6 est victime de ce qui semble être un attentat à la bombe. Prise pour cible par ce qui semble être un pirate informatique, M assiste au retour inespéré de l'agent 007, revenu d'entre les morts. Disparu pendant plus de 2 mois, Bond est devenu alcoolique, toxicomane et malgré qu'il ne soit pas près à reprendre le service, M l'envoie sur la piste du criminel, qui n'est autre qu'un certain Raoul Silva.

     

    Réalisation : Sam Mendes

    Production : Michael G. Wilson et Barbara Brocoli

    Scénario : Neal Purvis et Robert Wade, et John Logan

    Photographie : Roger Deakins

    Montage : Stuart Baird

    Décor : Dennis Gassner

    Musique : Thomas Newman

     

    Première mondiale : Grande Bretagne, Octobre 2012

    Sortie française : 26 octobre 2012

    Durée : 143min

     

    Budget : 200 millions de dollars

    Box Office : 1 108 346 855 $

     

    Casting :

    Daniel Craig : James Bond 

    Javier Bardem : Raoul Silva

    Judi Dench : M

    Naomie Harris : Eve Moneypenny

    Bérénice Marlohe : Séverine

    Ralph Fiennes : Gareth "M" Mallory

    Albert Finney : Kincade

    Helen McCrory : Claire Dowar, la ministre

    Rory Kinnear : Bill Tanner

    Ben Whishaw : Q

    Ola Rapace  : Patrice

     

    L'avis du site :

    'CINQUANTE ANS DE SUCCES'

    4 ans, c'est le temps qui sépare la sortie de Skyfall et de son prédécesseur Quantum of Solace. C'est le troisième grand temps d'arrêt entre deux aventures de James Bond. La première fois, ce fut entre 1989 et 1995, puis entre 2002 et 2006. Ironie du sort, ce recul du aux troubles financiers de MGM, sauvé in extremis par des fonds en provenance de Sony Pictures, fait coïncider la sortie de ce nouvel opus avec le 50ème anniversaire de la saga James Bond. Tout un symbole. Pour ce demi siècle, Daniel Craig rempile pour la troisième fois dans le rôle de James Bond. Inutile d'y aller par quatre chemins, Skyfall est la nouvelle grosse claque de la série.

    Le virage pris par Casino Royale et Quantum of Solace s'était montré à la fois brillant et déroutant dans la mesure où il brisait littéralement les codes de la série en lui insufflant du sang neuf. Skyfall ne déroge pas à la règle et se présente comme un nouvel OVNI dans la saga, à l'instar d'Au service secret de sa majesté ou encore de Permis de Tuer. Dans cet épisode, c'est l'histoire d'un James Bond déchu, laissé pour mort en fin de séquence de prégénérique, un festival d'action époustouflant à Istanbul, et qui revient peu à peu jusqu'à retrouver sa grandeur en fin de film. Mais avant de revenir au sommet de sa gloire, Bond sombre dans l'alcoolisme, la dépression. Affaibli et tombant en ruine, il échoue même à tous ses tests d'admissibilité. C'est donc encore une fois un Bond sur-mesure pour Daniel Craig. Ce qui est étonnant dans ce choix des scénaristes, c'est de présenter ce Bond comme un vieil agent sur le rebus alors que deux épisodes plus tôt, donc dans Casino Royale, le Bond de Craig était une nouvelle recrue un peu tête brulée, brutale et dans une condition physique exceptionnelle. L'on se demande s'il n'y a pas eu l'envie de coller avec l'esprit cinquantième anniversaire, avec donc un agent en service depuis un demi siècle, quitte à faire fi de tout ce qui a été construit au début de l'ère Craig. La présence d'éléments de la série du passé confirme cette thèse, comme le retour de l'Aston Martin DB5 et de ses gadgets de Goldfinger, en totale incohérence avec le reboot de la série opéré sous Daniel Craig, mais un hommage fort à la saga pour son anniversaire.

    Pour les 50 ans de la série, quel plus beau cadeau pouvait-on faire en faisant revenir deux des plus emblématiques personnages de la série ? J'ai nommé Q tout d'abord, puis Moneypenny. A cette occasion, tous deux voient l'origine de leur personnage revisité. Exit le vieil inventeur râleur du passé et place à une sorte de jeune geek féru d'informatique, joué avec flegme par l'acteur Ben Whishaw. Quant à Moneypenny, dont on ne découvre la véritable identité en fin de film, la femme d'action repentie remplace la sage employée de bureau. Dans le cas présent, on constate bien l'envie de faire le pont entre la série passée, celle de Sean Connery à Pierce Brosnan, tout en collant au mieux à l'esprit de reboot de Casino Royale.  Résolument modernisé et en phase avec ce Bond réaliste, le nouveau Q se permet même de se moquer indirectement de l'ancienne série et de ses gadgets invraisemblables, en expliquant qu'on ne fait plus dans les stylos à bille qui explosent, clin d'œil à Goldeneye, et aussi plaisanterie devant un James Bond surpris par le manque d'originalité de son équipement.

    La plus grosse surprise du film est sans aucun doute la présence de l'immense Javier Bardem dans le rôle du méchant, Raoul Silva. Il crève littéralement l'écran et joue l'un des meilleurs adversaires de la saga, et de loin. Cet ancien agent, déchu, n'a pour seul objectif que de se venger de M. Son plan est digne du Joker de Batman. Il est évident que le réalisateur ainsi que les scénaristes se sont inspirés du film The Dark Knight de Christopher Nolan.

    Ce 23eme épisode se paie le luxe d'accueillir un grand réalisateur, et non un simple exécutant comme on pourrait qualifier ceux des films précédents. Il s'agit de Sam Mendes. Sa réalisation brillante se voit clairement à l'écran, avec une façon de filmer bien à lui, avec un choix fort judicieux dans ses plans ainsi que dans les jeux d'ombre et de lumière. On pense bien sûr à la scène de Shanghai, avec les lumières extérieures qui se reflètent dans les vitres du building où Bond part affronter Patrice. A Sam Mendes se joint son compositeur fétiche Thomas Newman. Ce dernier remplace ainsi David Arnold qui opérait sur les cinq précédents films. Newman nous livre une bande originale digne de celle de ses prédécesseurs. Après le réalisateur, une autre pointure vient s'ajoute à ce film, dans le domaine de la musique cette fois, à savoir Adèle qui nous chante une chanson de générique envoutante, qui reprend le titre du film : Skyfall, qui a permis au  film a d'obtenu un oscar !

    Enfin, terminons sur les Bond girls du film, à commencer par la française Bérénice Marlohe et de son passage éclair. Présentée comme la Bond girl principale, son rôle à l'écran ne dépasse pas les 20 minutes, ce qui est dommage dans la mesure où l'actrice joue une Séverine énigmatique et séductrice, tantôt occidentale tantôt asiatique selon la tenue dans laquelle elle apparait et le maquillage qu'elle arbore. Et l'autre Bond girl ? L'agent Eve joué par la séduisante Naomi Harris ? Non, je parle de Judy Dench. Oui, dans ce James Bond, on peut considérer M comme une Bond Girl à part entière. Que l'on se rassure, Naomi Harris nous dévoile tout son talent tout le long du film, faisant figure d'alliée parfaite pour Bond, amusante et séduisante à la fois. Mais M joue un rôle prépondérant, avec pour apothéose la dernière partie du film en Ecosse, qui se donne des faux airs d'affrontement de Western. La meilleure scène du film reste la séquence du casino de Macao, qui est la parfaite synthèse de ce que devrait être un film de Bond. Quant au ton général du film, on ressent un esprit patriotique qu'on n'avait pas vu jusque là dans la série, avec un parallèle entre un 007 sur le déclin mais qui se bat de toutes ses forces pour retrouver sa gloire passée, et une Angleterre en crise, à l'instar de la vieillissante Europe, qui tente de se maintenir tant bien que mal dans un monde qui change.

    Skyfall est la réussite annoncée, tant dans la qualité exceptionnelle du film que dans son succès en salle. Avec plus d'1 milliard de recettes, Skyfall explose le précédent record de la série et devient l'un des films les plus vus de tous les temps. Après 50 ans et 23 films, James Bond n'a jamais été aussi adulé. Il est même à sa sortie le film le plus vu de Grande Bretagne, tout un symbole. Revenu à la mode et ne se limitant plus qu'à satisfaire son cercle de fans avide de nouveaux épisode, l'agent 007 attire de nouveau un public bien plus large partout dans le monde. Pourvu que la licence dure encore au moins 50 ans...


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  • q

    Desmond Llewelyn (1914-1999)

    De Bons Baisers de Russie à Le monde ne suffit pas

    C'est le major Boothroyd qui occupe le poste d'intendant, ou Quatermaster, d'où son surnom de Q. D'abord armurier du MI6, il devient par la suite concepteur de gadgets pour les agents des services secrets de sa majesté. Particulièrement fier de son travail, il aimerait que tous ces trésors d'ingéniosité qu'il a conçu lui reviennent en bon état. C'est pourquoi il n'aime pas les visites de l'agent 007, qui se moque éperdument de son travail et de toutes ces heures passées à concevoir des gadgets dernier cri. Cette hantise envers James Bond est amplifiée par le fait que ce dernier n'écoute jamais les instructions de Q, qui ne sont pour 007 que de longs discours ennuyeux. De plus, l'espion anglais a cette fâcheuse tendance à toucher à tout, mettant en marche un gadget sans trop savoir l'effet qu'il va avoir. Le pauvre Q est ainsi souvent mis dans de fâcheuses postures et doit se mettre à courir l'éteindre avant qu'une catastrophe ne se déclenche. La phrase la plus célèbre de Q est de dire à 007 de ramener son équipement en parfait état. Sauf que Bond ne le fait jamais. Cela est d'autant plus vrai quand l'intendant vient à lui confier un véhicule haut de gamme suréquipé et que Bond le détruit presque systématiquement. Si pendant une bonne partie de sa carrière Q a entretenu des rapports tendus avec Bond, tous deux ont néanmoins fini par réellement s'apprécier avec le temps. Ayant fini par se comprendre l'un l'autre, leur relation s'est montrée vers la fin plus détendue, au point que 007 regrette son départ en retraite. L'un des faits les plus remarquables dans leur collaboration et celui où Q est venu au secours de Bond dans Permis de Tuer, lorsque ce dernier a démissionné du MI6 pour partir venger son ami Felix Leiter. Ayant trouvé son remplaçant, Q tire définitivement sa révérence, non sans oublier de donner un ultime conseil à 007.


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  • tanner

    Acteur : James Villiers (1933-1998)

    Rien que pour vos yeux

    Lorsque Bill Tanner apparait pour la première fois dans la série, il prend la direction du MI6 par intérim, remplaçant M malade. Si Bond pouvait espérer échapper à un supérieur autoritaire le temps d'une mission, il n'en n'est rien. Tanner est encore pire que M. Il ne montre aucune sympathie envers Bond et lui confie avec froideur le dossier contenant les ordres de mission.
     


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  • goldeneye rogue agent


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